Fonctions exécutives

Évidences révisées en date du 19-08-2017
Auteur(s)* : Tatiana Ogourtsova, PhD et MSc OT ; Nicol Korner-Bitensky, PhD OT ; Annabel McDermott, OT ; Deirdre Dawson, PhD OT
Réviseur expert : Valérie Poulin, OT,  PhD
Version française en traduction libre : Gabriel Plumier
Information aux patients/familles Table des matières

Introduction

Les fonctions exécutives (FE) se réfèrent aux fonctions cognitives de haut niveau qui sont responsables de l’initiation, de la planification, du séquençage et de la gestion de comportements complexes dirigés vers des objectifs. Les troubles de la FE suivant un AVC sont très fréquents et peuvent affecter le rendement lors de l’exécution des activités de la vie quotidienne (AVQ) et des soins personnels, la participation aux activités sociales et l’indépendance dans de nombreuses activités plus complexes (par exemple, le retour au travail, la conduite automobile ou prendre soin d’autrui). Les FE incluent des habiletés pour la gestion de l’inhibition / le contrôle des impulsions, la flexibilité de la pensée, le contrôle émotionnel, l’initiation de tâches, la mémoire et l’attention, la planification, l’organisation de soi et de son environnement, de même que l’auto-surveillance de son suivi.

Il existe une grande variété d’approches et de traitements face aux déficits des FE. Certaines interventions examinées dans ce module tentent de remédier aux habiletés spécifiques qui affectent les FE suivant un AVC (par exemple, l’entraînement de la mémoire à l’aide de tâches assistées par ordinateur, ou l’utilisation de programmes de réalité virtuelle) ; d’autres interventions utilisent des approches pour compenser ces déficits, par le biais de stratégies cognitives (par exemple, l’approche cognitive orientée vers le rendement occupationnel quotidien, l’entraînement à la résolution de problèmes) ou par le biais de mécanismes externes (par exemple, l’utilisation de systèmes de téléavertisseurs électroniques).

Information aux patients/familles

Auteurs : Valérie Poulin, Nicol Korner-Bitensky, Annabel McDermott, Deirdre Dawson & Tatiana Ogourtsova

Qu’est-ce que les fonctions exécutives ?

Les fonctions exécutives (FE) sont des habiletés mentales complexes et des compétences qui nous aident à gérer notre attention et nos comportements afin que nous puissions atteindre nos objectifs.

Les FE impliquent des habiletés pour :

  • entreprendre une tâche
  • planifier une tâche
  • porter attention
  • conserver l’information obtenue tout en l’utilisant pendant une courte période de temps (par exemple, en se remémorant les numéros lorsque nous composons un numéro de téléphone)
  • contrôler des actions inappropriées
  • effectuer des multitâches
  • résoudre des problèmes
  • surveiller nos propres progrès et ajuster notre approche lors de situations nouvelles ou inattendues

Nous utilisons nos FE tous les jours lors de l’exécution d’activités courantes telles que l’habillage ou la préparation d’un repas, ainsi que dans des activités plus exigeantes liées au travail et au loisir.

Les FE peuvent être affectées par un AVC. Une personne qui a subi un AVC peut avoir des difficultés avec de simples activités liées aux soins personnels (par exemple, le toilettage ou l’habillage) et/ou lors de l’exécution d’activités plus complexes qui nécessitent les FE (par exemple, la cuisine, l’épicerie, la conduite automobile, la garde d’enfants ou le retour au travail).

À quelle fréquence des problèmes liés aux FE peuvent apparaître suite à un AVC ?

Les problèmes liés aux FE sont très fréquents et se produisent entre 19% et 75% du temps chez les personnes ayant subi un AVC.

Quelles sont les conséquences potentielles suite à des problèmes liés aux FE ?

Lorsqu’une personne a des problèmes liés aux FE suite à un AVC, ceux-ci peuvent affecter ses habiletés pour réaliser des activités familières (tels que les soins personnels, l’entretien de sa maison, le travail et la conduite automobile). Ceux-ci peuvent également affecter la capacité de la personne pour réagir face à de nouvelles situations ou des situations inattendues.

Par exemple, une personne atteinte de problèmes liés aux FE peut avoir de la difficulté à préparer un repas car elle oublie de rassembler les ingrédients correctement, ou bien elle mélange l’ordre des étapes pour combiner ensemble les différents aliments. Elle pourrait oublier de mettre en marche une plaque chauffante avant de faire cuire un aliment, ou de mettre hors tension la plaque chauffante après la cuisson. Elle pourrait brûler les aliments durant la cuisson si elle est distraite au cours de l’exécution.

Comme dans cet autre exemple simple, une personne ayant des problèmes liés aux FE suite à un AVC pourrait avoir de la difficulté à rencontrer un ami parce qu’elle ne peut pas figurer correctement le temps nécessaire pour quitter son domicile pour se rendre à temps à l’heure de la rencontre, ou en se laissant distraire par une autre activité sur son chemin vers le lieu de la rencontre.

Il existe différentes stratégies et approches qui peuvent être utilisées pour aider les personnes ayant des problèmes liés aux FE suivant un AVC.

Est-ce que les problèmes liés aux FE suite à un AVC peuvent être traités ?

Il existe trois différentes approches de traitement face aux problèmes liés aux FE suite à un AVC. Elles visent à :

  1. Restaurer les habiletés des FE affectées par un AVC
  2. Enseigner des stratégies pour compenser les habiletés des FE affectées par l’AVC
  3. Utilisez des aides externes ou des modifications environnementales

Ces approches sont décrites ci-dessous.

  1. Restaurer les habiletés des FE affectées par un AVC

Cette approche implique une pratique des habiletés avec lesquelles vous avez de la difficulté jusqu’à ce que vous constatiez une amélioration. Les interventions peuvent impliquer un entraînement par ordinateur ou un entraînement en face-à-face avec un thérapeute.

L’entraînement par ordinateur peut être utilisé pour entraîner une habileté comme :

  • la mémoire de travail : l’habileté à conserver l’information obtenue tout en l’utilisant pendant une courte période de temps (par exemple, composer un numéro de téléphone ou faire un calcul mental).
  • une double tâche : l’habileté à coordonner deux tâches à la fois (par exemple, tourner le volant et appuyer sur l’accélérateur en même temps lors de la conduite automobile).

Les activités informatiques pour travailler sur ces habiletés utilisent des nombres, des lettres, des mots et des formes, et simulent des tâches quotidiennes.

Note : Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas familier avec les ordinateurs – ces programmes fonctionnent tout simplement et votre thérapeute vous montrera comment les utiliser facilement.

L’entraînement en face-à-face avec un thérapeute peut être utilisé pour entraîner une habileté comme :

  • la mémoire verbale de travail : l’habileté à conserver l’information verbale obtenue tout en l’utilisant pendant une courte période de temps (par exemple, lire de longues phrases). L’entraînement pour la mémoire verbale de travail utilise différentes activités telles que l’orthographe des mots ou le tri d’une série de mots dans l’ordre alphabétique.
  1. Enseigner des stratégies pour compenser les habiletés des FE affectées par l’AVC

Cette approche peut impliquer l’apprentissage et l’application de stratégies pour résoudre les problèmes quotidiens et pour gérer les situations quotidiennes de manière plus structurée.

Les traitements spécifiques qui ont été examinés au cours des dernières années pour aider les personnes atteintes de problèmes liés aux FE suite à un AVC comprennent :

L’entraînement à la résolution de problèmes, où la personne apprend à utiliser une tâche courante quotidienne avec laquelle elle est à l’aise pour l’aider à apprendre d’autres tâches similaires – en comparant l’une à l’autre et en identifiant des similitudes pour apprendre comment faire pour accomplir cette tâche similaire.

L’entraînement sur la gestion des objectifs, où la personne apprend à prendre le temps de s’arrêter tout en faisant une activité afin de réfléchir sur l’objectif de cette tâche et constater, par auto-surveillance, le suivi de son rendement. Cet entraînement inclue souvent des documents écrits, des tâches interactives, une discussion avec les cliniciens au sujet des préoccupations réelles que vous rencontrez lors de l’exécution de tâches spécifiques depuis votre AVC, etc.

L’approche cognitive orientée vers le rendement occupationnel quotidien, où votre clinicien vous aide à identifier les stratégies qui vous permettront d’atteindre plus facilement les objectifs devenus plus difficiles depuis votre AVC. Par exemple, vous pourriez avoir plus de difficulté pour organiser votre semaine et vous présenter à vos rendez-vous planifiés. Votre clinicien vous aidera en vous proposant des stratégies qui vous aideront à rendre ces activités plus faciles à faire.

  1. Utilisez des aides externes ou des modifications environnementales

Cela peut impliquer l’utilisation de systèmes de téléavertisseur, des listes de contrôle étape par étape ou des modifications environnementales afin de réaliser vos activités quotidiennes :

Systèmes de téléavertisseur électronique : consistent en des rappels envoyés par téléavertisseurs pour faciliter la mémoire et la planification. Vous recevrez des instructions électroniques pour mener à bien les tâches que vous souhaitez accomplir, telles que la prise de médicaments ou le rappel des rendez-vous.

Listes de contrôle papier/crayon : avec l’aide de votre clinicien, vous ferez une liste de chaque étape ou tâche qui doivent être effectuées. Vous cochez chaque tâche/étape, une fois qu’elle a été effectuée, et enregistrez le temps total pris pour réaliser cette tâche.

Modifications environnementales : consistent en des changements dans les objets ou les paramètres quotidiens (par exemple, l’utilisation d’une boîte de dosage pour les médicaments, l’étiquetage des choses autour de la maison ou du lieu de travail, etc.).

Quels traitements des FE fonctionnent ?

Il existe des données probantes limitées mais encourageantes qui suggèrent que les personnes ayant subi un AVC peuvent bénéficier de l’entraînement des habiletés spécifiques des FE (par exemple, l’entraînement sur ordinateur de la mémoire de travail) et l’utilisation de stratégies compensatoires (par exemple, les stratégies de résolution de problèmes, l’entraînement à la gestion des objectifs, les systèmes électroniques de téléavertisseur). Ces stratégies peuvent améliorer les différents aspects des FE et, éventuellement, l’habileté d’une personne pour accomplir ses activités quotidiennes.

Qui offrent ses traitements ?

Les ergothérapeutes, les neuropsychologues, les orthophonistes peuvent offrir ces traitements dans un hôpital de jour, un centre de réadaptation ou une clinique privée.

Est-ce qu’il y a des effets secondaires ou des risques aux traitements des FE ?

Il n’y a pas de risques spécifiques et/ou d’effets secondaires impliqués dans le traitement des FE post-AVC. Vous êtes encouragé à faire des pauses au besoin et à respecter votre niveau de fatigue lors de l’entraînement de FE. Votre professionnel de la santé ajustera l’entraînement en fonction de vos besoins et de vos capacités.

Information aux cliniciens

Note : En passant en revue les résultats dans le tableau synoptique, il est important de noter qu’ils sont toujours faits selon les critères d’essais cliniques randomisés (ECR) – spécifiquement comparés à un groupe témoin. Pour clarifier, les individus recevant le traitement peuvent s’être améliorés comparativement à leur état avant ce traitement MAIS ne se sont pas améliorés sensiblement plus que ceux du groupe témoin (lorsque les deux groupes ont été comparés au moment de l’évaluation post-traitement). La conclusion que vous verrez alors est que le traitement n’est pas efficace voulant dire « plus efficace » que le traitement témoin auquel il a été comparé. Les études non randomisées ne sont plus incluses lorsqu’il y a suffisamment d’évidences de recherche indiquant de fortes données probantes (niveau 1a).

Une Revue systématique de la littérature sur l’efficacité des interventions en lien avec les fonctions exécutives (FE) post-AVC a été réalisée en janvier 2011 (SVP consulter l’article de  Poulin, V., Korner-Bitensky, N., Dawson, D., & Bherer, L. (2012). Efficacy of executive function interventions after stroke: a systematic review.Topics in Stroke Rehabilitation, 19(2), 158-171) et qui a été mis à jour en février 2013 et en août 2017 aux fins de ce module.

À ce jour, 15 ECR qui rencontraient les critères d’inclusion ont été inclus dans ce module Info-AVC (de ce nombre, six étaient des ECR de haute qualité, huit de qualité acceptable et un de faible qualité).

Avec les patients en phase aiguë de récupération post-AVC, les interventions liées aux FE incluaient l’entraînement par ordinateur ; cet entraînement s’est avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs aux fonctions cognitives globales, l’attention sélective, la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe, de même que la mémoire de travail. Cependant, cet entraînement ne s’est pas avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats liés à la fonction du lobe frontal, l’indépendance fonctionnelle, le raisonnement, la fluidité verbale et du langage, ainsi qu’aux habiletés visuo-constructives.

Avec les patients en phase chronique de récupération post-AVC, les interventions liées aux FE incluaient l’entraînement par ordinateur, l’utilisation de systèmes de téléavertisseur électronique, des entraînements stratégiques et le recours à la réalité virtuelle. L’entraînement par ordinateur s’est avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs à l’attention, la santé perçue et la mémoire, mais pas ceux se rapportant aux fonctions cognitives, au raisonnement, au rendement occupationnel, à la vitesse du traitement de l’information et à l’attention complexe, ou à la qualité de vie. L’utilisation de systèmes de téléavertisseur électronique s’est avérée plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs à l’exécution de tâches. L’entraînement stratégique s’est avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs à la formation de concept et à la flexibilité cognitive, mais pas ceux se rapportant aux activités de la vie domestique. Finalement, le recours à la réalité virtuelle s’est avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats liés à l’attention de même qu’à la fluidité verbale et du langage, mais pas ceux se rapportant à la mémoire, à la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe, au raisonnement, à l’impact de l’AVC, ou aux habiletés visuo-spatiales.

Avec les patients en phase de récupération non spécifique à une période, les interventions liées aux FE incluaient l’approche cognitive orientée vers le rendement occupationnel quotidien (CO-OP), l’entraînement par ordinateur, les entraînements stratégiques, la gestion de la pression du temps, et le recours à la réalité virtuelle. L’approche CO-OP s’est avérée plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs à l’impact de l’AVC, mais pas ceux se rapportant aux déficits dysexécutifs, à la flexibilité cognitive, aux habitudes de vie, au rendement occupationnel, à la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe, ou à la mémoire de travail.

L’entraînement par ordinateur s’est avéré plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats liés à la négligence spatiale unilatérale, à la fonction du lobe frontal, à la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe, mais pas ceux se rapportant à l’humeur, aux fonctions cognitives, aux déficits dysexécutifs, à la flexibilité cognitive, aux habitudes de vie, au rendement occupationnel, ou à la mémoire de travail. Les entraînements stratégiques se sont avérés plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats relatifs à l’humeur, à la flexibilité cognitive, et à l’indépendance fonctionnelle, mais pas ceux se rapportant à l’inhibition. Quant à la gestion de la pression du temps, elle s’est avérée plus efficace que des interventions comparatives pour améliorer des résultats liés à l’acquisition d’informations ainsi qu’à la lenteur du processus mental, mais pas ceux se rapportant aux fonctions cognitives, à l’inhibition, à l’attention, à la fatigue, à l’indépendance fonctionnelle, à l’humeur, à la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe, à la qualité de vie, ou à la mémoire de travail. Finalement, le recours à la réalité virtuelle s’est avéré plus efficace qu’une intervention comparative pour améliorer des résultats relatifs à l’attention et à la mémoire de travail.

Tableau des résultats

Pour visualiser le tableau des résultats par auteurs (anglais seulement)

Résultats

Phase aiguë – Interventions sur ordinateurs

Attention sélective
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur l’attention sélective de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. L’attention sélective des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par l’Attentive Matrices. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur comparé à l’intervention simulée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer l’attention sélective de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fluidité verbale / langage
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la fluidité verbale de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. La fluidité verbale des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Phonological Fluency and Semantic Fluency Tests. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer la fluidité verbale de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonctions cognitives
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur les fonctions cognitives de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. Les fonctions cognitives ont été mesurées à 4 semaines (après l’intervention) par le Mini-Mental State Examination (MMSE). Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur comparé à l’intervention simulée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer les fonctions cognitives de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Fonction du lobe frontal
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la fonction du lobe frontal de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. La fonction du lobe frontal a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par le Frontal Assessment Battery. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer la fonction du lobe frontal de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Habiletés de la construction visuelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur les habiletés de la construction visuelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. Les habiletés de la construction visuelle ont été mesurées à 4 semaines (après l’intervention) par le Rey-Osterrieth Figure Copy Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer les habiletés de la construction visuelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 4 semaines (après l’intervention) par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Mémoire de travail
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la mémoire de travail de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. Les mesures de la mémoire ont été effectuées à 4 semaines (après l’intervention) et incluaient : 1) la mémoire épisodique (évaluée par le Rey Auditory Verbal Learning TestRAVLT, rappel immédiat et rappel différé) ; 2) la mémoire verbale de travail (évaluée par le Digit Span Test) ; 3) la mémoire spatiale (évaluée par le Corsi’s Test) ; et 4) la mémoire logique (évaluée par le Logical Memory Test – rappel immédiat et rappel différé). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée sur la mesure de la mémoire épisodique (RAVLT, rappel différé seulement) et de la mémoire logique (rappel immédiat et rappel différé), en faveur de l’entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur comparé à l’intervention simulée. Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur la mémoire verbale ou la mémoire spatiale.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer l’attention sélective de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Raisonnement
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur le raisonnement de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. Le raisonnement non-verbal des patients a été mesuré à 4 semaines (après l’intervention) par le Progressive Matrices 47. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer le raisonnement de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Zucchella et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase aiguë de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur, assisté par un thérapeute, ou une intervention simulée. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées à 4 semaines (après l’intervention) par le Trail Making Test A&B. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur comparé à l’intervention simulée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement des fonctions exécutives sur ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, une intervention simulée) pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase aiguë de récupération post-AVC.

Phase chronique – Interventions sur ordinateur

Attention
Efficace
2a

Deux ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007 et Lundqvist et al., 2010) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur l’attention de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir, à domicile, un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière (groupe témoin). L’attention des patients a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par le Stroop Interference Test et le Ruff 2&7 Test (attention sélective), de même que par le Paced Auditory Serial Attention Test (PASAT Version A, attention soutenue et divisée). Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’une des mesures de l’attention sélective (Ruff 2&7) et sur la mesure de l’attention soutenue et divisée (PASAT Version A), en faveur de l’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail comparé au groupe témoin.

Le second ECR de qualité acceptable de type croisé (Lundqvist et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. L’attention des patients a été mesurée au départ de l’étude, à 4 semaines (lors d’un suivi à court terme) et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme), par le PASAT et le Listening Span Task and Picture Span Task. Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de l’attention.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) ont démontré une amélioration significative entre les mesures effectuées au départ de l’étude et celles effectuées aux deux temps de suivi.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer l’attention de patients en phase chronique de récupération post-AVC. De plus, un second ECR de qualité acceptable a noté une amélioration de l’attention suivant un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Flexibilité cognitive
Évidence insuffisante
5

Un ECR de qualité acceptable (Lundqvist et al., 2010) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la flexibilité cognitive de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable de type croisé a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. La flexibilité cognitive des patients a été mesurée au départ de l’étude, à 4 semaines (lors d’un suivi à court terme) et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme), par les sous-échelles Colour Word Interference Test Condition 4 et Inhibition/Switching du Delis-Kaplan Executive Function System. Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de la flexibilité cognitive.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) ont démontré une amélioration significative entre les mesures effectuées au départ de l’étude et celles effectuées aux deux temps de suivi.

Conclusion : Il y a des données scientifiques probantes insuffisantes (niveau 5) au sujet de l’efficacité d’une intervention sur ordinateur sur la flexibilité cognitive de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté une amélioration significative de la flexibilité cognitive suivant un programme d’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Mémoire
Efficace
2a

Trois ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007 ; Lundqvist et al., 2010 et Lin et al., 2014) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la mémoire de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir, à domicile, un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière (groupe témoin). Les mesures de la mémoire ont été effectuées à 5 semaines (après l’intervention) et incluaient : 1) la mémoire auditive de travail (évaluée par le Wechsler Adult Intelligence ScaleRevised NI (WAIS-R NIDigit Span Test) ; 2) le rappel différé (évalué par le Claeson-Dahl Word List TestDelayed Recall) ; et 3) la mémoire de travail visuo-spatiale (évaluée par le WAIS-R NISpan Board Test). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée sur la mesure de la mémoire auditive de travail (WAIS-R NIDigit Span Test) et la mémoire de travail visuo-spatiale (WAIS-R NISpan Board Test), en faveur de l’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail comparé au groupe témoin.

Le second ECR de qualité acceptable de type croisé (Lundqvist et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. La mémoire de travail des patients a été mesurée au départ de l’étude, à 4 semaines (lors d’un suivi à court terme) et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme), par le WAIS-R NI – Span Board Test (avant, arrière). Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de la mémoire.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) ont démontré une amélioration significative entre les mesures effectuées au départ de l’étude et celles effectuées aux deux temps de suivi.

Le troisième ECR de qualité acceptable (Lin et al., 2014) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire et des fonctions exécutives ou aucune intervention particulière. La mémoire de travail des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 10 semaines (après l’intervention) par le Wechsler Memory Scale (WMS – information, orientation, contrôle mental, mémoire logique, chiffres croissants et décroissants, reproduction visuelle, apprentissage par association, quotient de mémoire). Une différence significative intra-groupe a été notée sur les fonctions de la mémoire (WMS –contrôle mental, mémoire logique, chiffres croissants et décroissants, reproduction visuelle, apprentissage par association, quotient de mémoire) entre les résultats obtenus au départ de l’étude et ceux mesurés après l’intervention dans le groupe d’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire et des fonctions exécutives (gains significatifs qui n’ont pas été relevés dans le groupe qui ne recevait aucune intervention particulière).

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement à domicile assisté par ordinateur de la mémoire de travail est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la mémoire de patients en phase chronique de récupération post-AVC. De plus, deux autres ECR de qualité acceptable ont noté une amélioration de la mémoire suivant un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Perception de la santé cognitive
Efficace
2a

Deux ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007 et Lundqvist et al., 2010) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la perception de la santé de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir, à domicile, un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière (groupe témoin). La perception de la santé des patients (échecs cognitifs autoévalués) a été mesurée à 5 semaines (après l’intervention) par le Cognitive Failure Questionnaire. Une différence significative entre les groupes a été notée sur les échecs cognitifs autoévalués en faveur de l’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail comparé au groupe témoin.

Le second ECR de qualité acceptable de type croisé (Lundqvist et al., 2010) a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. La perception de la santé des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme) par une Échelle visuelle analogue. Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de la perception de la santé.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) ont démontré une amélioration significative entre la mesure effectuée au départ de l’étude et celle effectuée au moment du suivi.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement à domicile assisté par ordinateur de la mémoire de travail est plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer la perception de la santé de patients en phase chronique de récupération post-AVC. De plus, un second ECR de qualité acceptable a noté une amélioration de la perception de la santé suivant un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Qualité de vie
Évidence insuffisante
5

Un ECR de qualité acceptable (Lundqvist et al., 2010) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la qualité de vie de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable de type croisé a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. La qualité de vie des patients a été mesurée au départ de l’étude et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme) par l’EQ-5D. Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de la qualité de vie.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) n’ont démontré aucune amélioration significative entre la mesure effectuée au départ de l’étude et celle effectuée au moment du suivi.

Conclusion : Il y a des données scientifiques probantes insuffisantes (niveau 5) au sujet de l’efficacité d’une intervention sur ordinateur sur la qualité de vie de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable n’a noté aucune amélioration significative de la qualité de vie suivant un programme d’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Raisonnement
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Westerberg et al., 2007) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur le raisonnement de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir, à domicile, un entraînement assisté sur ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière (groupe témoin). Le raisonnement des patients a été mesuré à 5 semaines (après l’intervention) par le Raven’s Progressive Matrices. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement à domicile assisté par ordinateur de la mémoire de travail n’est pas plus efficace qu’aucune intervention particulière pour améliorer le raisonnement de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Rendement occupationnel
Évidence insuffisante
5

Un ECR de qualité acceptable (Lundqvist et al., 2010) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur le rendement occupationnel de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable de type croisé a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme d’entraînement de 5 semaines assisté par ordinateur de la mémoire de travail ou aucune intervention particulière. Le rendement occupationnel des patients a été mesuré au départ de l’étude, à 4 semaines (lors d’un suivi à court terme) et à 20 semaines (lors d’un suivi à long terme), par les sous-échelles Rendement et Satisfaction de la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO). Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet du rendement occupationnel.
Note : Les résultats combinés (c’est-à-dire au moment où les deux groupes ont reçu l’intervention) ont démontré une amélioration significative entre les mesures effectuées au départ de l’étude et celles effectuées aux deux temps de suivi.

Conclusion : Il y a des données scientifiques probantes insuffisantes (niveau 5) au sujet de l’efficacité d’une intervention sur ordinateur sur le rendement occupationnel de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté une amélioration significative du rendement occupationnel suivant un programme d’entraînement assisté par ordinateur de la mémoire de travail.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Évidence insuffisante
5

Un ECR de qualité acceptable (Lin et al., 2014) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire et des fonctions exécutives ou aucune intervention particulière. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées au départ de l’étude et à 10 semaines (après l’intervention) par le Trail Making Test A & B. Les différences significatives entre les groupes n’ont pas été documentées au sujet de la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ; cependant, le groupe qui a reçu l’intervention sur ordinateur a démontré une amélioration significative sur l’une des mesures de la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe (Trail Making Test A) entre les résultats obtenus au départ de l’étude et ceux mesurés après l’intervention.

Conclusion : Il y a des données scientifiques probantes insuffisantes (niveau 5) au sujet de l’efficacité d’une intervention sur ordinateur sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a noté une amélioration significative de la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe suivant un entraînement assisté par ordinateur de la mémoire et des fonctions exécutives.

Phase chronique – Système de téléavertisseur

Exécution de tâches
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Fish et al., 2008) a examiné l’effet de l’utilisation d’un système de téléavertisseur électronique sur l’exécution de tâches de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable de type croisé a assigné aléatoirement les patients pour utiliser un système de téléavertisseur électronique ou un téléavertisseur à rappel différé (aucune utilisation). L’exécution de tâches a été mesurée en fonction du pourcentage de tâches terminées avec succès, à 7 semaines (après l’intervention), et au moment d’un suivi, 7 semaines après que les téléavertisseurs aient été retirés. Les deux groupes ont démontré des différences significatives entre les groupes lors de l’accomplissement de tâches terminées immédiatement après leur phase d’intervention respective ; les résultats se sont détériorés après la période de non-utilisation des téléavertisseurs.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant que l’utilisation d’un système de téléavertisseur électronique est plus efficace qu’une intervention comparative (aucune utilisation) pour améliorer, à court terme, l’exécution de tâches de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase chronique – Entraînement stratégique

Activités de la vie domestique (AVD)
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Man et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique sur les activités de la vie domestique (AVD) de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement stratégique en ligne (sous la forme de vidéoconférences), un entraînement autodirigé assisté par ordinateur, un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute ou aucun entraînement particulier. Les AVD des patients ont été mesurées au départ de l’étude et après 20 séances d’intervention (sur 2 mois) par une version chinoise du Lawton Instrumental Activities of Daily Living Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement stratégique sous la forme d’un entraînement interactif en ligne, d’un entraînement autodirigé assisté par ordinateur ou d’un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute n’est pas plus efficace qu’aucun entraînement particulier pour améliorer les AVD de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Flexibilité cognitive (auto-perçue)
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Man et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique sur la flexibilité cognitive de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement stratégique en ligne (sous la forme de vidéoconférences), un entraînement autodirigé assisté par ordinateur, un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute ou aucun entraînement particulier. La flexibilité cognitive auto-perçue a été mesurée au départ de l’étude et après 20 séances d’intervention (sur 2 mois) par le Problem-solving Self-Efficacy Scale. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute comparé à l’entraînement stratégique en ligne et à l’entraînement autodirigé assisté par ordinateur.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute est plus efficace que des interventions comparatives (ici, un entraînement stratégique interactif en ligne et un entraînement autodirigé assisté par ordinateur) pour améliorer la flexibilité cognitive auto-perçue de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Habileté à la formation de concept
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Man et al., 2006) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique sur l’habileté à la formation de concept de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un entraînement stratégique en ligne (sous la forme de vidéoconférences), un entraînement autodirigé assisté par ordinateur, un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute ou aucun entraînement particulier. L’habileté à la formation de concept a été mesurée au départ de l’étude et après 20 séances d’intervention (sur 2 mois) par le Category Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement stratégique sous la forme d’un entraînement interactif en ligne, d’un entraînement autodirigé assisté par ordinateur ou d’un entraînement en face-à-face dirigé par un thérapeute n’est pas plus efficace qu’aucun entraînement particulier pour améliorer l’habileté à la formation de concept de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase chronique – Réalité virtuelle

Attention
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur l’attention de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. L’attention des patients a été mesurée de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par l’Addenbrooke Cognitive Examination (ACE – Attention). Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur du programme de réadaptation par réalité virtuelle comparé à la réadaptation cognitive habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer l’attention de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Fluidité verbale / langage
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur la fluidité verbale et du langage de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. La fluidité verbale et du langage a été mesurée de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par l’Addenbrooke Cognitive Examination (ACE – Fluidité, Langage). Une différence significative entre les groupes a été notée sur le score de Fluidité seulement, en faveur du programme de réadaptation par réalité virtuelle comparé à la réadaptation cognitive habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer la fluidité verbale de patients en phase chronique de récupération post-AVC.
Note :
Aucune différence significative entre les groupes n’a été relevée sur le score du Langage.

Fonctions cognitives
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur les fonctions cognitives de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. Les fonctions cognitives des patients ont été mesurées de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par l’Addenbrooke Cognitive Examination (ACE – Score total) et le Mini-Mental State Examination (MMSE). Une différence significative entre les groupes a été notée sur les deux mesures des fonctions cognitives en faveur du programme de réadaptation par réalité virtuelle comparé à la réadaptation cognitive habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer les fonctions cognitives de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Habiletés visuospatiales
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur les habiletés visuospatiales de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. Les habiletés visuospatiales des patients ont été mesurées de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par le Addenbrooke Cognitive Examination (ACE –Visuospatial). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer les habiletés visuospatiales de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Impact de l’AVC
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. L’impact de l’AVC a été mesuré de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par la Stroke Impact Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer l’impact de l’AVC de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Mémoire
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur la mémoire de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. La mémoire des patients a été mesurée de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par l’Addenbrooke Cognitive Examination (ACE – Mémoire). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer la mémoire de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Raisonnement
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur le raisonnement de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. Le raisonnement logique et séquentiel des patients a été mesuré de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par le WAIS III Picture Arrangement. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer le raisonnement de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Faria et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation par réalité virtuelle (RV) sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase chronique de récupération post-AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients pour recevoir un programme de réadaptation par réalité virtuelle ou la réadaptation cognitive habituelle. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées de 4 à 6 semaines (après l’intervention) par le Trail Making Test A & B. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un programme de réadaptation par réalité virtuelle n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation cognitive habituelle) pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase chronique de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période - Approche cognitive orientée vers le rendement occupationnel quotidien (CO-OP)

Déficits dysexécutifs
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur les déficits dysexécutifs de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. Les déficits dysexécutifs des patients ont été mesurés à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Dysexecutive Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer les déficits dysexécutifs de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Flexibilité cognitive
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur la flexibilité cognitive de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. La flexibilité cognitive des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Delis-Kaplan Executive Function System (D-KEFS) Colour-Word Interference Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer la flexibilité cognitive de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Habitudes de vie
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur les habitudes de vie de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. Les habitudes de vie des patients ont été mesurées à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par la Mesure des habitudes de vies (Mhavie). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer les habitudes de vie de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Impact de l’AVC
Efficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Wolf et al., 2016) a examiné l’effet de la réadaptation cognitive utilisant l’approche CO-OP sur l’impact de l’AVC de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou l’ergothérapie habituelle. L’impact de l’AVC a été mesuré au départ de l’étude, à 10 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par la Stroke Impact Scale (SIS – AVQ, Mobilité, Fonction de la main, Force, Rétablissement, Mémoire, Émotion, Communication, Physique). Des changements ont été notés entre les résultats obtenus au départ de l’étude et ceux mesurée après l’intervention révélant une ampleur modérée de l’effet sur la plupart des mesures de l’impact de l’AVC (SIS – AVQ, Fonction de la main, Force, Rétablissement, Mémoire, Émotion, Communication, Physique) en faveur de l’approche CO-OP comparé à l’ergothérapie habituelle. Lors du suivi, une ampleur allant de modérée à large de l’effet a été notée sur deux des mesures de l’impact de l’AVC (SIS – Fonction de la main et Communication), toujours en faveur de l’approche CO-OP comparé à l’ergothérapie habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer le rendement occupationnel de patients ayant subi un AVC.

Mémoire de travail
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. La mémoire de travail des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Wechsler Adult Intelligence Scale-IV (WAIS-IV) Digit Span. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Rendement occupationnel
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur le rendement occupationnel de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. Le rendement occupationnel des patients a été mesuré à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO – Rendement et Satisfaction pour les tâches entraînées et non-entraînées/cotations des proches) et le Self-Efficacy Scale for Performing Life Activities Post-Stroke. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.
Note : Le groupe CO-OP a cependant démontré une amélioration significative intra-groupe sur la plupart des sous-échelles de la MCRO (Rendement et Satisfaction – Tâches entraînées et non-entraînées), de même que sur le Self-Efficacy Scale for Performing Life Activities Post-Stroke, et ce aux deux temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un traitement utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur) pour améliorer le rendement occupationnel de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Contradictoire
4

Deux ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016 et Wolf et al., 2016) ont examiné l’effet d’un traitement utilisant l’approche CO-OP sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR partiel de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Trail Making Test A&B. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR de qualité acceptable (Wolf et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un traitement utilisant l’approche CO-OP ou l’ergothérapie habituelle. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées au départ de l’étude, à 10 semaines (après l’intervention) et à 3 mois (au moment d’un suivi), par le Delis-Kaplan Executive Function System Trail Making Test. Des changements ont été notés entre les résultats obtenus au départ de l’étude et ceux mesurée après l’intervention et lors du suivi révélant une ampleur modérée de l’effet en faveur de l’approche CO-OP comparé à l’ergothérapie habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes contradictoires (niveau 4) au sujet de l’efficacité de l’approche CO-OP sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients ayant subi un AVC. Tandis qu’un premier ECR partiel de qualité acceptable indique qu’un traitement de 8 semaines utilisant l’approche CO-OP n’est pas plus efficace qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase subaiguë et chronique post-AVC, un second ECR de qualité acceptable a indiqué qu’un traitement de 10 semaines utilisant l’approche CO-OP est plus efficace que l’ergothérapie habituelle pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section Interventions sur ordinateur ci-dessous.

Phase de récupération non spécifique à une période – Interventions sur ordinateur

Déficits dysexécutifs
Inefficace
2a

Deux ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013 et (Poulin et al., 2016) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur les déficits dysexécutifs de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle ou la réadaptation habituelle seule. Les déficits dysexécutifs des patients ont été mesurés après l’intervention (à 1 semaine après l’entraînement de 5 semaines) et lors de suivis à 18 et 24 semaines, par le Dysexecutive Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Le second ECR partiel de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. Les déficits dysexécutifs des patients ont été mesurés à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Dysexecutive Questionnaire. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant de deux ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la réadaptation habituelle seule ou un traitement utilisant l’approche CO-OP) pour améliorer les déficits dysexécutifs de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Flexibilité cognitive
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la flexibilité cognitive de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. La flexibilité cognitive des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Delis-Kaplan Executive Function System (D-KEFS) Colour-Word Interference Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un traitement utilisant l’approche CO-OP) pour améliorer la flexibilité cognitive de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Fonctions cognitives
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) et un ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur les fonctions cognitives de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post AVC pour recevoir un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou la réadaptation habituelle. Les fonctions cognitives des patients ont été mesurées à 2 semaines (après l’intervention) par le Mini-Mental Status Examination (MMSE) et le Montreal Cognitive Assessment (MOCA). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucun des instruments de mesure.

L’ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle ou la réadaptation habituelle seule. Les fonctions cognitives des patients ont été mesurées au départ de l’étude, après l’intervention (à 1 semaine après l’entraînement de 5 semaines) et lors de suivis à 18 et 24 semaines, par le Barrow Neurological Institute Screening for Higher Cerebral Functions. Une différence significative entre les groupes a été notée entre les résultats obtenus au départ de l’étude et ceux mesurés après l’intervention en faveur de l’entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle comparé à la réadaptation habituelle seule. Ce changement ne s’est toutefois pas maintenu au moment des mesures de suivis.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer les fonctions cognitives de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable a indiqué qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle est plus efficace que la réadaptation habituelle seule pour améliorer les fonctions cognitives de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.
Note :
Des différences au niveau du type et de la durée des interventions, de même qu’au niveau des instruments de mesure, peuvent expliquer l’écart entre les résultats obtenus par ces deux études.

Fonction du lobe frontal
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la fonction du lobe frontal de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post AVC pour recevoir un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou la réadaptation habituelle. La fonction du lobe frontal a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par le Frontal Assessment Battery. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur comparé à la réadaptation habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la fonction du lobe frontal de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Habitudes de vie
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur les habitudes de vie de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. Les habitudes de vie des patients ont été mesurées à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par la Mesure des habitudes de vie (Mhavie). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un traitement utilisant l’approche CO-OP) pour améliorer les habitudes de vie de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Humeur
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) et un ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur l’humeur de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post AVC pour recevoir un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou la réadaptation habituelle. L’humeur des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par la Hospital Anxiety and Depression Scale (HADSAnxiety, Depression). Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée.

L’ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle ou la réadaptation habituelle seule. L’anxiété et la dépression des patients ont été mesurées après l’intervention (à 1 semaine après l’entraînement de 5 semaines) et lors de suivis à 18 et 24 semaines, par la HADS – Anxiety, Depression. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur l’anxiété, à aucun des temps de mesure. Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée sur la dépression en faveur de l’entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle comparé à la réadaptation habituelle seule (groupe témoin 1 : voir la note ci-dessous). Cette différence ne s’est toutefois pas maintenue au moment des mesures de suivis.
Note : Les participants du groupe témoin se sont vus offrir, à la fin de l’étude, un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur, et les résultats ont été analysés en comparant ceux qui ont accepté de recevoir l’intervention (groupe t1) et ceux qui l’ont refusé (groupe t2). Au départ de l’étude, les résultats ont démontré que les participants du groupe t1 présentaient des symptômes significativement plus dépressifs comparés à ceux du groupe t2.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité et d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle seule) pour améliorer l’humeur de patients ayant subi un AVC.

Mémoire de travail
Inefficace
2a

Deux ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013 et (Poulin et al., 2016) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC.

Le premier ECR de qualité acceptable (Akerlund et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle ou la réadaptation habituelle seule. La mémoire de travail des patients a été mesurée au départ de l’étude, après l’intervention (à 1 semaine après l’entraînement de 5 semaines) et lors de suivis à 18 et 24 semaines, par le Wechsler Adult Intelligence Scale-III NI (Digit Span: chiffres croissants, décroissants, par saut ; Span Board: croissants, décroissants, par sautscore échelonné de la mémoire de travail). Après l’intervention, aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures. Lors du suivi de 18 semaines seulement, une différence significative entre les groupes a été relevée par rapport à la mesure du départ de l’étude sur deux sous-échelles de la mémoire de travail (WAIS III NI – Digit Span chiffres croissants et décroissants), en faveur de l’entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle comparé à la réadaptation habituelle seule.

Le second ECR partiel de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. La mémoire de travail des patients a été mesurée à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le WAIS-IV Digit Span. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant de deux ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace que des interventions comparatives (ici, la réadaptation habituelle seule ou un traitement utilisant l’approche CO-OP) pour améliorer la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC. Cependant, lors de l’un de ses suivis, un des ECR de qualité acceptable a relevé une différence significative entre les groupes sur deux sous-échelles de la mémoire de travail en faveur de l’entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur combiné à la réadaptation habituelle comparé à la réadaptation habituelle seule.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Négligence spatiale unilatérale
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la négligence spatiale unilatérale (NSU) de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post AVC pour recevoir un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou la réadaptation habituelle. La NSU a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par le Clock Drawing Test. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur comparé à la réadaptation habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la NSU de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Rendement occupationnel
Inefficace
2a

Un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur le rendement occupationnel de patients ayant subi un AVC. Cet ECR partiel de qualité acceptable a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. Le rendement occupationnel des patients a été mesuré à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO – Rendement et Satisfaction pour les tâches entraînées et non-entraînées / cotation par les proches) et le Self-Efficacy Scale for Performing Life Activities Post-Stroke. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2a) provenant d’un ECR de qualité acceptable indiquant qu’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un traitement utilisant l’approche CO-OP) pour améliorer le rendement occupationnel de patients ayant subi un AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) et un ECR de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) ont examiné l’effet d’une intervention sur ordinateur sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients ayant subi un AVC.

L’ECR de haute qualité (Prokopenko et al., 2013) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post AVC pour recevoir un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou la réadaptation habituelle. L’attention des patients a été mesurée à 2 semaines (après l’intervention) par la Shulte’s Table. Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur comparé à la réadaptation habituelle.

L’ECR partiel de qualité acceptable (Poulin et al., 2016) a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post-AVC pour recevoir un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur ou un traitement utilisant l’approche CO-OP. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées à 8 semaines (après l’intervention) et un mois plus tard (au moment d’un suivi) par le Trail Making Test A&B. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de l’attention et de la mémoire de travail assisté par ordinateur est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase aiguë et subaiguë post AVC. Cependant, un ECR de qualité acceptable n’a indiqué aucune différence significative entre les groupes sur l’attention chez des patients en phase subaiguë et chronique post-AVC.
Note :
L’étude de Poulin et al. (2016) est également examiné dans la section CO-OP ci-dessus.

Phase de récupération non spécifique à une période – Entraînement stratégique

Flexibilité cognitive
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Skidmore et al., 2015a) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique utilisant la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO) sur la flexibilité cognitive de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un entraînement stratégique utilisant la MCRO ou un entraînement de l’attention durant leur séjour d’hospitalisation (approximativement de 1 à 3 semaines). La flexibilité cognitive des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après l’admission dans l’étude par la sous-échelle Flexibilité cognitive du Delis-Kaplan Executive Functioning System (D-KEFS) Color Word Interference Test. Une différence significative entre les groupes a été notée aux deux temps de mesure en faveur de l’entraînement stratégique utilisant la MCRO comparé à l’entraînement de l’attention.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement stratégique utilisant le COPM est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de l’attention) pour améliorer la flexibilité cognitive de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Humeur
Efficace
1b

Une analyse secondaire (Skidmore et al., 2015b) de l’ECR de haute qualité de Skidmore et al. (2015a) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique utilisant la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO) sur l’apathie de patients ayant subi un AVC. L’ECR de haute qualité (Skidmore et al., 2015a) a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un entraînement stratégique utilisant la MCRO ou un entraînement de l’attention durant leur séjour d’hospitalisation (approximativement de 1 à 3 semaines). L’apathie des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après l’admission dans l’étude par l’Apathy Evaluation Scale. Une différence significative entre les groupes a été notée seulement lors de la mesure à 3 mois après l’admission, en faveur de l’entraînement stratégique utilisant la MCRO comparé à l’entraînement de l’attention.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement stratégique utilisant la MCRO est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de l’attention) pour améliorer l’apathie de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Skidmore et al., 2015a) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique utilisant la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO) sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un entraînement stratégique utilisant la MCRO ou un entraînement de l’attention durant leur séjour d’hospitalisation (approximativement de 1 à 3 semaines). L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après l’admission dans l’étude par la Mesure de l’indépendance fonctionnelle. Une différence significative entre les groupes a été notée aux deux temps de mesure en faveur de l’entraînement stratégique utilisant la MCRO comparé à l’entraînement de l’attention.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement stratégique utilisant la MCRO est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de l’attention) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Inhibition
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Skidmore et al., 2015a) a examiné l’effet d’un entraînement stratégique utilisant la Mesure Canadienne du Rendement Occupationnel (MCRO) sur l’inhibition de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase aiguë et subaiguë post-AVC pour recevoir un entraînement stratégique utilisant la MCRO ou un entraînement de l’attention durant leur séjour d’hospitalisation (approximativement de 1 à 3 semaines). L’inhibition des patients a été mesurée à 3 et à 6 mois après l’admission dans l’étude par la sous-échelle Inhibition du Delis-Kaplan Executive Functioning System (D-KEFS) Color Word Interference Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement stratégique utilisant la MCRO n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, un entraînement de l’attention) pour améliorer l’inhibition de patients en phase aiguë et subaiguë de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Gestion de la pression du temps

Acquisition d’informations
Efficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur l’acquisition d’informations de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. L’acquisition d’informations des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par l’évaluation des tâches pour acquérir de l’information (nombre de stratégies utilisées, score de reproduction). Après l’intervention, une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de l’entraînement de la gestion de la pression du temps comparé à la réadaptation habituelle. Cette différence ne s’est toutefois pas maintenue au moment de la mesure de suivis.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps est plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer l’acquisition d’informations de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Fatigue
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur la fatigue de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La fatigue des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par la Fatigue Severity Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la fatigue de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Fonctions cognitives
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur les fonctions cognitives de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. Les déficits cognitifs des patients ont été mesurés après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par le Symbol Digit Modalities Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer les fonctions cognitives de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Humeur
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur l’humeur de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La dépression des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par la Center for Epidemiologic Studies Depression Scale. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la dépression de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Indépendance fonctionnelle
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur l’indépendance fonctionnelle de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. L’indépendance fonctionnelle des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par l’Indice de Barthel. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer l’indépendance fonctionnelle de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Inhibition / attention
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur l’inhibition et l’attention de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. L’inhibition et l’attention des patients ont été mesurées après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par la Stroop Color Word Task. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer l’inhibition et l’attention de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Lenteur du processus mental
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur la lenteur du processus mental de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La vitesse du processus mental des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par le Mental Slowness Observation Test (MSOT – nombre de stratégies utilisées, nombre d’éléments correct, temps), et la perception des conséquences sur la lenteur du processus mental a été mesurée par le Mental Slowness Questionnaire. Après l’intervention, aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures. Lors du suivi, une différence significative entre les groupes a été relevée sur l’une des mesures de la vitesse du processus mental (MSOT –temps), en faveur de l’entraînement de la gestion de la pression du temps comparé à la réadaptation habituelle.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la vitesse du processus mental de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC. Cependant, des bénéfices à long terme ont été relevés suivant un entraînement de la gestion de la pression du temps comparé à la réadaptation habituelle.

Mémoire de travail
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La mémoire de travail des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par le Rey Auditory Verbal Learning Test et le Paced Auditory Serial Addition Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée sur aucune des mesures, à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la mémoire de travail de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Qualité de vie
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur la qualité de vie de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La qualité de vie des patients a été mesurée après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par l’EuroQol-5D. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la qualité de vie de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Vitesse du traitement de l’information et attention complexe
Inefficace
1b

Un ECR de haute qualité (Winkens et al., 2009) a examiné l’effet d’un entraînement de la gestion de la pression du temps sur la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de haute qualité a assigné aléatoirement les patients en phase subaiguë et chronique post AVC pour recevoir un entraînement de la gestion de la pression du temps ou la réadaptation habituelle. La vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe ont été mesurées après 10 heures de traitement (après l’intervention) et à 3 mois (lors d’un suivi) par le Trail Making A & B Test. Aucune différence significative entre les groupes n’a été notée à aucun des temps de mesure.

Conclusion : Il y a des données probantes modérées (niveau 1b) provenant d’un ECR de haute qualité indiquant qu’un entraînement de la gestion de la pression du temps n’est pas plus efficace qu’une intervention comparative (ici, la réadaptation habituelle) pour améliorer la vitesse du traitement de l’information et l’attention complexe de patients en phase subaiguë et chronique de récupération post-AVC.

Phase de récupération non spécifique à une période – Réalité virtuelle

Attention
Efficace
2b

Un ECR de faible qualité (Gamito et al., 2017) a examiné l’effet de la réadaptation utilisant la réalité virtuelle sur l’attention de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de faible qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une réadaptation cognitive immédiate utilisant la réalité virtuelle ou une réadaptation cognitive reportée utilisant la réalité virtuelle (aucune intervention). L’attention des patients a été mesurée de 4 à 6 semaines après l’intervention par le Toulouse-Pieron Test (Efficacité du travail). Une différence significative entre les groupes a été notée en faveur de la réadaptation cognitive utilisant la réalité virtuelle comparée à aucune intervention.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité indiquant que la réadaptation cognitive utilisant la réalité virtuelle est plus efficace qu’aucune intervention pour améliorer l’attention de patients en phase de récupération post-AVC.

Mémoire de travail
Efficace
2b

Un ECR de faible qualité (Gamito et al., 2017) a examiné l’effet de la réadaptation utilisant la réalité virtuelle sur la mémoire de travail de patients ayant subi un AVC. Cet ECR de faible qualité a assigné aléatoirement les patients (la phase de récupération post-AVC n’a pas été spécifiée) pour recevoir une réadaptation cognitive immédiate utilisant la réalité virtuelle ou une réadaptation cognitive reportée utilisant la réalité virtuelle (aucune intervention). La mémoire de travail des patients a été mesurée de 4 à 6 semaines après l’intervention par la Wechsler Memory Scale (WMS – score total) et le Rey-Osterrieth Complex Figure (ROCF – Rappel immédiat). Une différence significative entre les groupes a été notée sur l’une des mesures de la mémoire de travail (WMS – score total), en faveur de la réadaptation cognitive utilisant la réalité virtuelle comparée à aucune intervention.

Conclusion : Il y a des données probantes limitées (niveau 2b) provenant d’un ECR de faible qualité indiquant que la réadaptation cognitive utilisant la réalité virtuelle est plus efficace qu’aucune intervention pour améliorer la mémoire de travail de patients en phase de récupération post-AVC.

Comment faire - clinicien

Auteurs : Valérie Poulin, Nicol Korner-Bitensky, Annabel McDermott, Deirdre Dawson & Tatiana Ogourtsova

Module d’apprentissage en ligne des Fonctions exécutives

Veuillez consulter notre Module d’apprentissage en ligne sur les fonctions exécutives :

https://strokengine.ca/fr/ressources/apprentissage-en-ligne/fonctions-executives-module-auto-apprentissage/

Qu’est-ce que les fonctions exécutives (FE) ?

Les fonctions exécutives font référence aux « fonctions cognitives de haut niveau qui assurent le contrôle et la direction des fonctions de niveau inférieur, plus automatiques » (Stuss, 2009, p. 8) et englobent les processus cognitifs, notamment :

Initiation,
Planification,
Séquençage,
Résolution de problèmes,
Monitoring,
Inhibition,
Mémoire de travail
Attention partagée,
Flexibilité,
Jugement et prise de décision
(Anderson, 2008 ; Godefroy & Stuss, 2007 ; Lezak, 1989 ; Stuss, 2009).

Quelles parties du cerveau sont impliquées dans les FE ?

Les lobes frontaux du cerveau, en particulier le cortex préfrontal (c’est-à-dire la partie des lobes frontaux située juste derrière le front), sont connus pour être fortement impliqués dans le fonctionnement exécutif (Stuss, 2009). Les fonctions exécutives peuvent également être altérées par des lésions cérébrales diffuses et diverses déconnexions de réseaux résultant de lésions de la substance blanche ou de l’altération d’autres régions du cerveau (Stuss et al., 2002).

Veuillez consulter le site web suivant pour plus d’informations sur l’anatomie du cerveau (y compris des images des lobes cérébraux) :

http://thebrain.mcgill.ca/flash/d/d_01/d_01_cr/d_01_cr_ana/d_01_cr_ana.html

Quelles sont les conséquences potentielles des problèmes liés aux FE ?

Initiation :

La capacité de commencer spontanément une tâche ou une activité (Grieve & Gnanasekaran, 2008)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Mauvaise prise en charge de soi, à moins d’y être incité
  • Nécessite une incitation à commencer les tâches ménagères (par exemple le nettoyage, la lessive, l’arrosage des plantes, etc…)
  • Difficulté d’engager une conversation avec d’autres personnes
  • Difficulté de rester en contact avec les amis ou la famille (par exemple, la personne n’appelle plus les membres de sa famille ou ses amis comme elle le faisait auparavant)
  • Faible participation aux activités de loisirs (par exemple, rester assis à la maison la majeure partie de la journée et regarder la télévision)

– Planification :

« La capacité de planification implique l’anticipation d’événements futurs, la formulation d’un objectif ou d’une finalité et la conception d’une séquence d’étapes ou d’actions qui permettront d’atteindre l’objectif ou la finalité » (Anderson, 2008, p. 17)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Efficacité/compétence réduite dans la réalisation des tâches quotidiennes (par exemple, soins personnels, préparation des repas, courses, etc…)
  • Difficulté à planifier les repas (par exemple, difficulté d’identifier des alternatives et à choisir la plus appropriée en fonction de leurs besoins particuliers, de leur goût, des ingrédients disponibles, etc…)
  • Difficulté de respecter les délais (par exemple, au travail ou pour le paiement des factures)
  • Difficulté à fixer et de respecter les rendez-vous

– Séquençage :

« La coordination et l’ordre approprié des étapes qui composent la tâche, nécessitant une attention particulière à chaque étape » (Lezak, 1989 ; cité dans – Baum, Morrison, Hahn & Edwards, 2007)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • S’habiller dans l’ordre habituel (par exemple, mettre ses chaussures avant le pantalon)
  • Le transfert du fauteuil roulant au lit
  • Prendre une douche (par exemple, arrêter l’eau avant de rincer tout le savon)
  • Préparation des repas (par exemple, mettre les pâtes dans la marmite avant que l’eau ne bouille)

– Résolution de problèmes :

« Activité cognitive orientée vers un objectif qui se présente dans des situations pour lesquelles aucune réponse n’est immédiatement apparente ou disponible » (Luria, 1966 ; cité dans — Rath et al., 2004)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Incapacité à faire face à des problèmes imprévus (par exemple, perte de portefeuille, perte de clés, panne de voiture)
  • Peut avoir besoin de supervision et/ou d’aide pour effectuer un achat important (par exemple, des meubles) ou pour la planification financière
  • Peut avoir des difficultés à faire fonctionner les nouveaux appareils électriques
  • Difficulté d’appliquer les compétences nouvellement acquises à de nouvelles situations ou à des environnements peu familiers (par exemple, utiliser des toilettes publiques dans un centre commercial plutôt qu’à la maison)

Monitoring :

« Le processus de vérification de la tâche au fil du temps pour le “contrôle de la qualité” et l’ajustement du comportement » (Stuss, 2009, p. 9-10)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Difficulté à percevoir et/ou à corriger les erreurs lors de l’exécution d’une tâche (par exemple, acheter les mauvais articles à l’épicerie, laisser le gâteau brûler ou ne pas le laisser cuire assez longtemps, etc…)
  • Difficulté à suivre les instructions (par exemple, la personne cesse de se référer au plan écrit ou est perturbée par des stimuli environnementaux)

Inhibition :

La capacité à supprimer des actions automatiques inappropriées dans un contexte donné qui interfèrent avec un certain comportement (Grieve & Gnanasekaran, 2008)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Les relations sociales et les conversations avec d’autres personnes sont affectées par le fait de faire ou de dire des choses embarrassantes
  • Conduire : Un conducteur dont l’inhibition est réduite peut voir un feu de circulation et s’arrêter complètement, mais le feu est vert. Il peut aussi s’arrêter complètement au panneau d’avertissement d’un panneau d’arrêt situé devant lui

– Mémoire de travail :

Processus exécutif responsable du stockage temporaire et de la manipulation d’informations dans le cadre de tâches cognitives simples (par exemple, le rappel d’une série de chiffres tels qu’un numéro de téléphone) et complexes (par exemple, la coordination de deux tâches simultanément – Van der Linden, 2007)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Difficulté à comprendre et à lire de longues phrases
  • Tenir une conversation impliquant plusieurs personnes
  • Utiliser le téléphone (par exemple, rappeler et composer un numéro de téléphone)
  • Achats à l’épicerie (par exemple, la personne oublie certains des articles qu’elle avait mis dans le panier et doit vérifier si l’article se trouve bien dans le panier ; difficulté à manipuler l’argent ou les cartes de crédit pour les achats)
  • « Activités de loisirs qui impliquent l’organisation visuelle et spatiale d’objets ou la tenue de score » (par exemple, jouer à des jeux de société / puzzles / cartes – Grieve & Gnanasekaran, 2008)

– Attention partagée :

« L’affectation de ressources attentionnelles à plus d’une tâche » (Ponsford, 2008, p. 514)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Parler à un ami en marchant/conduisant
  • Préparation des repas (par exemple, couper des légumes tout en vérifiant périodiquement la cuisson des aliments sur le fourneau)
  • Réunions de groupe au travail
  • S’occuper de jeunes enfants pendant la préparation du dîner
  • Conduite (par exemple, intégration d’informations provenant de différentes cibles telles qu’un piéton sur le trottoir, un feu de circulation imminent et la proximité d’un autre véhicule ; tout en maintenant un positionnement et une vitesse appropriés du véhicule)
  • Traverser des rues très fréquentées tout en surveillant les voitures et en se déplaçant dans une circulation piétonnière dense

– Flexibilité :

La capacité à passer d’une pensée et d’une action à une autre, de sorte que lorsqu’un problème survient, on peut s’appuyer sur les erreurs et les succès passés et utiliser ces connaissances pour planifier des solutions (Anderson, 2008)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Jouer à des jeux / cartes (par exemple, une personne manquant de flexibilité mentale peut avoir des difficultés à changer ses stratégies en réponse aux actions des autres joueurs)
  • Conversations avec un groupe de personnes (par exemple, difficulté à passer d’un sujet à l’autre dans la conversation)
  • Préparation de repas nécessitant un changement de tâches multiples
  • Conduite (par exemple, un conducteur manquant de flexibilité mentale peut s’arrêter complètement en appuyant sur les freins lorsqu’il est confronté à un obstacle inattendu dans une rue à sens unique qu’il a l’habitude de fréquenter et peut avoir des difficultés à trouver rapidement une solution de rechange)

– Jugement / Prise de décision :

L’évaluation et la mise en ordre de diverses actions et objectifs contradictoires (Barnes & Thagard, 1996)

Impact potentiel sur les activités quotidiennes :

  • Éviter les situations dangereuses en cuisinant, en prenant un bain, en traversant des rues très fréquentées, en conduisant, etc.
  • Suivre les instructions de traitement / les recommandations du thérapeute (par exemple, utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer)
  • Choix de vêtements inappropriés (ne tenant pas compte du temps, du contexte, etc…)

Pourquoi est-il essentiel d’évaluer les FE après un AVC ?

Les troubles des FE après un AVC sont très fréquents et affectent la participation à la réadaptation (Skidmore et al., 2010) et le rétablissement (Lesniak, Bak, Czepiel, Seniow & Czlonkowska, 2008), avec un risque élevé de dépendance fonctionnelle (Lesniak et al., 2008), l’échec du retour au travail (Ownsworth & Shum, 2008), et une faible participation sociale (McDowd, Filion, Pohl, Richards & Stiers, 2003).

Étant donné que le dysfonctionnement exécutif peut entraîner de graves limitations fonctionnelles, et qu’il existe des interventions prometteuses pour la réadaptation des AVC, tous les patients devraient être rapidement examinés ou évalués pour des problèmes liés aux AVC. Les patients identifiés comme ayant des problèmes des FE devraient recevoir des interventions visant à réduire les déficits et/ou à maximiser le fonctionnement quotidien.

Qui devrait être évalué ?

Les troubles liés aux FE sont des séquelles cognitives courantes de l’AVC, dont l’apparition a été signalée chez 19 à 75 % des patients (Lesniak et al., 2008 ; Riepe, Riss, Bittner & Huber, 2004 ; Zinn, Bosworth, Hoenig & Swartzwelder, 2007). La complexité des FE les rend très sensibles aux changements cérébraux résultant d’un AVC (Levine et al., 2008). Il est donc important de procéder à un dépistage systématique des problèmes de FE chez les personnes ayant subi un AVC.

Peut-on traiter les problèmes liés aux FE ?

Il existe trois approches différentes pour traiter les déficits des FE après un AVC. Elles visent à :

  1. Rétablir les capacités des FE qui ont été affectées par un AVC ;
  2. Enseigner des stratégies cognitives pour compenser les capacités des FE affectées par l’AVC ;
  3. Enseigner l’utilisation des aides externes et les modifications de l’environnement

Ces approches sont décrites ci-dessous.

  1. Rétablissement des capacités des FE qui ont été affectées par l’AVC. Ces interventions sont orientées vers la remédiation ciblée de capacités des FE spécifiques, par exemple, par le biais d’un entraînement à partir de tâches informatiques, ou d’un entraînement en face à face avec un thérapeute. Des interventions spécifiques ont récemment été développées et utilisées avec des personnes ayant subi un AVC, incluant :
  • Entraînement informatisé pour la mémoire de travail (Lundqvist et al., 2010 ; Westerberg et al., 2007) :
  • Les tâches comprennent la présentation de stimuli auditifs et visuo-spatiaux.
  • Programme de traitement : Séances de 40 à 60 minutes, 5 jours par semaine pendant 5 semaines.
  • Entraînement informatisé à double tâche (Stablum et al., 2000) :
  • Les tâches consistent à coordonner l’exécution de 2 réponses ; les patients doivent identifier la position (droite ou gauche) de 2 lettres sur l’écran de l’ordinateur, et déterminer si les 2 lettres sont identiques ou différentes
  • Programme de traitement : 1 séance par semaine pendant 5 semaines.
  • Entraînement de la mémoire de travail verbale (Vallat et al., 2005) :
  • Entraînement en face à face à l’aide d’activités telles que l’orthographe des mots ou le tri d’une série de mots par ordre alphabétique.
  • Programme de traitement : Séances de 60 minutes, 3 jours par semaine pendant 6 mois.
  1. Enseignement de stratégies cognitives pour compenser les capacités des FE affectées par l’AVC. Cela peut impliquer l’apprentissage et l’application de stratégies pour résoudre les difficultés quotidiennes et pour gérer les situations quotidiennes de manière plus structurée. Des interventions spécifiques ont récemment été développées et utilisées avec des personnes atteintes d’AVC, incluant :
  • Entraînement analogique à la résolution de problèmes (Man et al., 2006) :
  • Les patients se voient présenter des problèmes quotidiens courants et apprennent à faire des analogies pour résoudre des problèmes similaires (Man et al., 2006).
  • Programme de traitement : 20 séances de 45 minutes.
  • Note : L’utilisation de stratégies de résolution de problèmes a également été intégrée dans de petites études pilotes utilisant différentes tâches et procédures de formation (Honda, 1999 ; Rand et al., 2009).
  • Entraînement de la gestion des objectifs (EGO – Levine et al., 2011 ; Schweizer et al., 2008) :
  • Les patients apprennent à arrêter périodiquement un comportement en cours afin de réfléchir à l’objectif et aux sous-objectifs de leur tâche et de contrôler eux-mêmes leurs performances. Cette formation se compose de matériel pédagogique, de tâches interactives, de discussions sur les difficultés réelles des patients et de devoirs.
  • Programme de traitement : Séances hebdomadaires de 2 heures sur 7 semaines.
  • Veuillez consulter le site http://research.baycrest.org/gmt pour plus d’informations sur l’administration de l’EGO ; une vidéo sur l’EGO est également disponible sur ce site (en anglais seulement).
  • Cognitive Orientation to daily Occupational Performance (CO-OP) approach (Polatajko & Mandich, 2004) :
  • La CO-OP est une approche de résolution de problèmes centrée sur le client et basée sur la performance qui permet l’acquisition de compétences par un processus d’utilisation de stratégies et de découverte guidée” (Polatajko & Mandich, 2004, p. 2). Les clients apprennent à utiliser une stratégie globale de résolution de problèmes pour effectuer des tâches fonctionnelles qu’ils ont eux-mêmes identifiées et qu’ils souhaitent améliorer. Le thérapeute guide le client pour qu’il découvre des solutions à ses problèmes de performance ; l’intervention se fait en parlant de plans et de stratégies pour l’acquisition de compétences, en effectuant des tâches fonctionnelles et/ou en faisant ses devoirs.
  • Programme de traitement : 10 à 20 séances de 45 à 60 minutes chacune.
  • Pour plus d’informations sur l’approche CO-OP, veuillez consulter le site http://www.ot.utoronto.ca/coop/index.html (en anglais seulement).
  1. Enseignement de l’utilisation des aides extérieures ou des modifications de l’environnement. Cela peut impliquer l’utilisation d’aides externes (par exemple, des systèmes de messagerie et des listes de contrôle spécifiques aux tâches) ou d’autres modifications de l’environnement afin d’améliorer le rendement de la réalisation des activités quotidiennes. En lisant la courte vignette ci-dessous, essayez de penser aux stratégies de compensation externe que vous utiliseriez habituellement pour aider cette cliente à compenser ses difficultés et à faciliter l’exécution de ses activités quotidiennes. Mme P., qui a subi un AVC il y a 4 mois, est maintenant chez elle et se promène dans son appartement en s’habillant avec les rappels de son mari. Il s’inquiète du fait qu’elle n’a pas repris ses activités habituelles – jouer au bingo, jardiner, appeler sa meilleure amie le matin pour lui demander de faire une promenade, etc. Bien que la récupération physique de Mme P ait été bonne et que son mari soit reconnaissant de l’avoir à la maison, il constate qu’elle n’est plus « comme avant » en ce qui concerne sa façon de penser et d’entreprendre des activités. Il a demandé la visite à domicile d’un ergothérapeute pour aider Mme P à retrouver « ses anciennes habitudes et activités ».

Vous trouverez ci-dessous des exemples de différentes stratégies de compensation externe qui peuvent être utilisées pour améliorer le rendement de la réalisation des activités quotidiennes des personnes ayant des problèmes liés aux FE.

Quelles sont les capacités des fonctions exécutives qui sont affectées ?

Initiation

Impact :

  • Mauvaise prise en charge de soi, à moins d’y être incité
  • Nécessite une incitation à commencer les tâches ménagères (par exemple le nettoyage, la lessive, l’arrosage des plantes, etc…)
  • Difficulté à engager une conversation avec d’autres personnes
  • Difficulté à rester en contact avec ses amis ou sa famille (par exemple, la personne n’appelle plus les membres de sa famille ou ses amis comme elle le faisait auparavant)
  • Faible participation aux activités de loisirs (par exemple, rester assis à la maison la majeure partie de la journée et regarder la télévision)

Stratégies compensatoires externes :

  • Indices/rappels externes :
  • Systèmes de messagerie électronique (Evans et al., 1998 ; Fish et al., 2008a,b)
  • Montres d’alarme (Zoltan, 2007)
  • Téléphones portables et smartphones
  • Listes de choses à faire
  • Des indices visuels dans l’environnement de la personne (par exemple, garder un panier à linge rempli de vêtements qui doivent être lavés dans un endroit visible)
  • Rappels / indices des autres personnes importantes
  • Développer une routine quotidienne (Zoltan, 2007)

– Planification :

Impact :

  • Efficacité/compétence réduite lors de l’accomplissement des tâches quotidiennes (par exemple, soins personnels, préparation des repas, achats à l’épicerie, etc…)
  • Difficulté à planifier les repas (par exemple, difficulté à identifier des alternatives et à choisir la plus appropriée en fonction de leurs besoins particuliers, de leur goût, des ingrédients disponibles, etc…)
  • Difficulté à respecter les délais (par exemple, au travail ou pour le paiement des factures)
  • Difficulté à fixer et à respecter les rendez-vous

Stratégies compensatoires externes :

  • Systèmes de messagerie électronique (Evans et al., 1998 ; Fish et al., 2008a,b)
  • Assistants numériques personnels / applications pour smartphones
  • Calendriers des rendez-vous (Zoltan, 2007)
  • Listes de contrôle des étapes à suivre (Evans et al., 1998 ; Fish et al., 2008a)
  • Instructions étape par étape / instructions écrites
  • Minuteries avec rappels auditifs / verbaux
  • Réorganisation du cadre de vie du client (par exemple, des étagères séparées pour chaque catégorie d’articles, des étiquettes écrites, etc… – Zoltan, 2007)

– Séquençage :

Impact :

  • S’habiller dans l’ordre habituel (par exemple, mettre les chaussures avant les pantalons)
  • Transfert du fauteuil roulant au lit
  • Prendre une douche (par exemple, arrêter l’eau avant de rincer tout le savon)
  • Préparation des repas (par exemple, mettre les pâtes dans la marmite avant que l’eau ne bouille)

Stratégies compensatoires externes :

  • Instructions écrites étape par étape et/ou séquence d’étapes illustrées visuellement
  • Adapter l’environnement du client : “disposer les objets selon la séquence d’utilisation avant de commencer une tâche” (Zoltan, 2007, p. 256 – par exemple, disposer les vêtements sur le lit avant de s’habiller)
  • Indications de la famille/des proches aidants

– Résolution de problèmes :

Impact :

  • Incapacité à faire face à des problèmes imprévus (par exemple, perte de portefeuille, perte de clés, panne de voiture)
  • Peut avoir besoin de supervision et/ou d’aide pour effectuer un achat important (par exemple, des meubles) ou pour la planification financière
  • Peut avoir des difficultés de faire fonctionner les nouveaux appareils électriques
  • Difficulté d’appliquer les compétences nouvellement acquises à de nouvelles situations ou à des environnements peu familiers (par exemple, utiliser des toilettes publiques dans un centre commercial plutôt qu’à la maison)

Stratégies compensatoires externes :

  • Instructions écrites étape par étape
  • Indications de la famille/des proches aidants
  • Déléguer des responsabilités aux autres membres de la famille
  • Adapter l’environnement du client pour faciliter la résolution des problèmes (par exemple, limiter les informations visuelles et/ou auditives non pertinentes) (Zoltan, 2007)

Monitoring :

Impact :

  • Difficulté à percevoir et/ou à corriger les erreurs lors de l’exécution d’une tâche (par exemple, acheter les mauvais articles à l’épicerie, laisser le gâteau brûler ou ne pas le laisser cuire assez longtemps, etc…)
  • Difficulté à suivre les instructions (par exemple, la personne cesse de se référer au plan écrit ou est perturbée par des stimuli environnementaux

Stratégies compensatoires externes :

  • Indices auditifs pour rappeler à la personne de surveiller elle-même son comportement (Manly et al., 2002) (par exemple, minuteries, fonctions des smartphones, pagers)
  • Alarmes (par exemple, alarmes de rappel dans les équipements de cuisine)
  • Listes de contrôle (par exemple, la personne doit cocher chaque étape une fois qu’elle a été effectuée)
  • Rappels / indices de la famille / des proches aidants

Inhibition :

Impact :

  • Les relations sociales et les conversations avec d’autres personnes sont affectées par le fait de faire ou de dire des choses embarrassantes
  • Conduire : Un conducteur dont l’inhibition est réduite peut voir un feu de circulation et s’arrêter complètement, mais le feu est vert. Il peut aussi s’arrêter complètement au panneau d’avertissement d’un panneau d’arrêt situé devant lui.

Stratégies compensatoires externes :

  • Messages ou signaux verbaux de la famille/des proches aidants

– Mémoire de travail :

Impact :

  • Difficulté à comprendre et à lire de longues phrases
  • Tenir une conversation impliquant plusieurs personnes
  • Utiliser le téléphone (par exemple, rappeler et composer un numéro de téléphone)
  • Achats à l’épicerie (par exemple, la personne oublie certains des articles qu’elle avait mis dans son panier et doit vérifier si l’article se trouve bien dans le panier ; difficulté à manipuler l’argent pour faire des achats)
  • Activités de loisirs qui impliquent l’organisation visuelle et spatiale d’objets ou la tenue de score (par exemple, jouer à des jeux de société / puzzles / cartes – Grieve & Gnanasekaran, 2008)

Stratégies compensatoires externes :

  • Prise de notes (brève et en style télégraphique)
  • Listes de contrôle / instructions écrites étape par étape
  • Enregistreurs audio / numériques (pour enregistrer et rejouer des documents importants)
  • Boutons de numérotation rapide sur le téléphone, téléphones intelligents
  • Rappels de la part d’autres personnes importantes

– Attention divisée :

Impact :

  • Parler à un ami en marchant/conduisant
  • Préparation des repas (par exemple, couper des légumes tout en vérifiant périodiquement la cuisson des aliments sur le fourneau)
  • Réunions de groupe au travail
  • S’occuper de jeunes enfants pendant la préparation du dîner
  • Conduite (par exemple, intégration d’informations provenant de différentes cibles telles qu’un piéton sur le trottoir, un feu de circulation imminent et la proximité d’un autre véhicule ; tout en maintenant un positionnement et une vitesse appropriés du véhicule)
  • Traverser des rues très fréquentées tout en surveillant les voitures et en se déplaçant dans un circulation piétonnière dense

Stratégies compensatoires externes :

  • Réduire les distractions (par exemple, travailler dans une pièce calme, […], réduire les interruptions et le bruit de fond, dégager l’espace de travail). (Ponsford, 2008, p. 516)
  • Les tâches peuvent être modifiées pour réduire les exigences de vitesse ou la quantité d’informations à traiter (Ponsford, 2008, p. 516) [par exemple, se rendre au centre commercial en semaine et/ou lorsque la circulation est faible].
  • Tenter une tâche complètement avant d’en entreprendre une autre
  • Allouer suffisamment de temps pour accomplir les tâches une à une dans l’ordre
  • Des tâches plus complexes peuvent être programmées à un moment de la journée où le niveau de fatigue est plus faible” (Ponsford, 2008, p. 516)
  • Suggestions ou indices verbaux de la famille/des proches aidants

– Flexibilité :

Impact :

  • Jouer à des jeux / cartes (par exemple, une personne manquant de flexibilité mentale peut avoir des difficultés à changer ses stratégies en réponse aux actions des autres joueurs)
  • Conversations avec un groupe de personnes (par exemple, difficulté à passer d’un sujet à l’autre dans la conversation)
  • Planification financière
  • Préparation de repas nécessitant un changement de tâches multiples
  • Conduite (par exemple, un conducteur manquant de flexibilité mentale peut s’arrêter complètement en appuyant sur les freins lorsqu’il est confronté à un obstacle inattendu dans une rue à sens unique qu’il a l’habitude de fréquenter et peut avoir des difficultés à trouver une solution de rechange rapide).

Stratégies compensatoires externes :

  • Indices ou instruction verbales de la famille/des proches aidants pour aider la personne à passer d’une tâche à l’autre
  • Déléguer à d’autres membres de la famille certaines responsabilités exercées auparavant
  • Instructions écrites étape par étape (pour aider la personne à passer d’une tâche à l’autre)

– Jugement / prise de décision :

Impact :

  • Éviter les situations dangereuses en cuisinant, en prenant un bain, en traversant des rues très fréquentées, en conduisant, etc.
  • Suivre les instructions de traitement / les recommandations du thérapeute (par exemple, utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer)
  • Choix de vêtements inappropriés (ne tenant pas compte du temps, du contexte, etc…)

Stratégies compensatoires externes :

  • Directives écrites et/ou indices visuels
  • Détecteurs et alarmes (par exemple, détecteurs dans le siège du fauteuil avec alarme, alarmes de rappel intégrés aux équipements de cuisine)
  • Contrôles automatiques (par exemple, chauffage, température de l’eau de douche, etc…)
  • Adapter l’environnement du client pour faciliter la prise de décision / limiter les informations non pertinentes (par exemple, ne garder dans le placard que les vêtements qui sont pertinents pour la saison)
  • Supervision ou assistance d’une personne aidante

Quels sont les traitements liés aux FE qui fonctionnent ?

Une revue systématique de la littérature sur l’efficacité des interventions liées aux FE après l’AVC a été réalisée en janvier 2011 (voir l’article de Poulin, V., Korner-Bitensky, N., Dawson, D., & Bherer, L. (2012) – Efficacy of executive function interventions after stroke: a systematic review Topics in Stroke Rehabilitation, 19 (2), 158-171), et a été mis à jour en février 2013 pour les besoins de ce module.

Douze études ont répondu aux critères d’inclusion : 1 évaluant le traitement dans la phase subaiguë de la réadaptation post-AVC (en utilisant un plan d’étude pré-post avec groupe contrôlé) et 11 dans la phase chronique (y compris 4 essais contrôlés randomisés (ECR) de qualité acceptable, 1 étude avec groupe contrôlé, 4 études à sujet unique et 2 études pré-post). À ce stade précoce de la recherche, des évidences limitées ont été relevées dans la phase subaiguë (niveau 2b) et chronique (niveau 2a) de récupération post-AVC, en faveur du recours à des interventions correctives (par exemple, l’entraînement informatisé de la mémoire de travail) et compensatoires (par exemple, stratégies de résolution de problèmes, système de messagerie) pour améliorer les fonctions exécutives et, éventuellement, les capacités fonctionnelles.

Intervention Conclusions Niveau d’évidence
Entraînement à la résolution de problèmes Efficace 2a
Cognitive orientation to daily occupational performance (CO-OP)*
– Impact sur les fonctions exécutives
Évidence insuffisante 5
Entraînement informatisé aux doubles tâches Efficace 2b
Entraînement informatisée de la mémoire de travail Efficace 2a
Entraînement à la gestion des objectifs Efficace 2b
Système de messagerie Efficace 2a
Applications pour téléphones intelligents** Évidence insuffisante 5
Liste contrôle des tâches spécifiques Efficace 2b

*Plusieurs études pilotes ont fait état d’une amélioration des compétences motrices et fonctionnelles auprès de personnes en phase chronique de récupération post-AVC (Henshaw et al., 2011 ; McEwen et al., 2009, 2010a, 2010b ; Polatajko et al., 2012) et en phase aiguë (Skidmore et al., 2011) qui ont bénéficié de l’intervention CO-OP (Cognitive orientation to daily occupational performance). L’impact de la CO-OP sur les mesures des FE n’a pas été spécifiquement examiné dans les études précédentes, mais certaines études sont actuellement menées pour répondre à cette question.
** D’autres recherches sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des nouvelles technologies (par exemple, les applications pour téléphones intelligents).

Quel est le meilleur moment pour recevoir des traitements pour les problèmes liés aux FE ?

Les interventions liées aux FE peuvent être offertes durant les phases aiguës, subaiguës et chroniques de récupération post-AVC.

A quel type de client s’adresse le traitement des FE ?

Le traitement des FE peut être proposé aux personnes de tout âge présentant des déficits légers, modérés ou sévères des FE, mais doit être soigneusement adapté aux déficits, aux forces résiduelles et aux objectifs du patient. Les clients doivent être capables de comprendre les instructions et de suivre des ordres simples. Certaines interventions exigent également que les clients aient des capacités linguistiques expressives suffisantes pour verbaliser des stratégies et une perspicacité suffisante pour pouvoir identifier certaines difficultés quotidiennes qu’ils souhaitent améliorer. Le thérapeute peut être amené à adapter certaines des tâches d’entraînement en fonction des déficiences cognitives, motrices ou linguistiques du client.

Veuillez consulter les courtes vignettes ci-dessous concernant deux patients souffrant de dysfonctionnement exécutif et la manière dont le clinicien a adapté la thérapie à leurs besoins.

– M. G, un ingénieur de 55 ans qui a subi un AVC de l’artère cérébrale moyenne gauche il y a deux mois, présente de légers problèmes liés aux FE, une légère déficience aphasique et une faiblesse du côté droit. Il a maintenant repris la plupart de ses anciennes activités quotidiennes, à l’exception de la conduite automobile et du travail. De plus, il lui est encore difficile :

  • D’avoir une conversation avec plusieurs personnes
  • De se souvenir des codes et des numéros de téléphone
  • D’effectuer deux tâches simultanément (par exemple, prendre des notes tout en parlant au téléphone)

Il participe actuellement à un programme d’entraînement informatisé pour les FE, en plus de recevoir d’autres interventions de réadaptation.

Gestion clinique : Son thérapeute a sélectionné des tâches informatiques qui ciblent la mémoire de travail et l’attention de haut niveau (voir également la  Revue des programmes informatiques et des jeux vidéo pour l’entraînement des fonctions exécutives. – en anglais seulement). Le thérapeute a soigneusement analysé les tâches informatiques pour s’assurer que les exigences linguistiques et motrices (par exemple, l’utilisation de la souris et du clavier) soient appropriées.

– Mme S, une dame de 70 ans qui a subi une attaque de l’artère cérébrale moyenne droite il y a 4 mois, vit à la maison avec son mari, et présente une hémiparésie du côté gauche et des problèmes cognitifs liés aux FE allant de légers à modérés. Elle est indépendante pour les activités de base de soins personnels (par exemple, s’habiller, faire sa toilette), mais a des difficultés à planifier et à organiser les choses et à percevoir les erreurs tout en effectuant des activités domestiques plus complexes des tâches de la vie quotidienne (par exemple, préparer un repas). De plus, elle a du mal à faire face à des situations inattendues, et est parfois anxieuse dans des environnements peu familiers (par exemple lorsqu’elle rend visite à des amis, va au centre commercial, etc…).  Elle suit actuellement un entraînement à la résolution de problèmes, qui consiste à apprendre et à appliquer des stratégies pour résoudre ses problèmes quotidiens.

Gestion clinique : Pour faciliter le transfert et la généralisation de l’utilisation des stratégies à domicile, plusieurs sessions d’entraînement sont organisées dans son environnement familial et communautaire en présence de son conjoint.

Qui offre ces traitements ?

Les ergothérapeutes, les neuropsychologues et les orthophonistes peuvent intervenir pour les problèmes liés aux FE dans un hôpital de soins actifs, un centre de réadaptation ou une clinique privée.

Info Pocket Booklet

Pocket card pour les fonctions exécutives (disponible en anglais uniquement)

View the “Review of computer-based programs and videogames for executive function retraining” in PDF Format

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